Sunday, April 08, 2007
Wednesday, June 21, 2006
SIMULATEUR D'ACCELERATION GRAVITATIONNELLE

Le mouvement, dans une simulation , est l'une des composantes les plus délicates à mettre en oeuvre, et parfois des plus onéreuses. Hormis l'industrie aéronotique, la défense et les parcs de loisirs, peu d'entreprises ont les moyens de s'offrir et d'entretenir des mécanismes à base de verins hydroliques. Des société spécialisées étudient d'autres solutions (électriques, électromagnétiques ou pneumatiques...) et même un particulier comme M. Antoine Fautrad. Depuis trois ans, il travaille à Paris sur son SAG (Simulateur d'Accélération Gravitationnelle). Cet appareil imposant est censé suggérer à ses passagers le facteur de charge que subit un véhicule lors de ses évolutions. Un courreur automobile, par exemple, subit de brusques poussées latérales dans les virages, qu'une simple translation sur un axe reproduit bien mal; il se produit en effet, à bout de course, un brusque retour de la tète aussi dangeureux qu'irréaliste. Grâce à un astucieux couplage du roulis à un déplacement axial, (vidéo) la véritable sensation de conduite est parfaitement reproduite. L'accélération telle qu'on la ressent à bord d'un avion au moment du décollage est très classiquement suggérée par l'inclinaison de la cabine en arrière, le poids du corps sur le siège tenant lieu de facteur de charge. En l'absence d'énergie cinétique induite par un déplacement, l'accélération simulée est de 1G lorsque la rotation atteint 90°. Des inclinaisons successives peuvent simuler la montée en puissance par paliers (enclenchement du turbo dans une voiture, de la post-combustion dans un avion de chasse) Il va de soi que l'utilisateur admet d'autant mieux l'accélération qu'il est coupé du monde extérieur par le cokpit, et donc privé de références visuelles.
Le prototype du Simulateur d'Accélération Gravitationnelle pèse 700 kg; le produit final sera toutefois plus léger. La cabine biplace en tubes d'acier, qui reproduit approximativement un e tête de robot, est mise en mouvement par deux moteurs analogiques de 13 et 6 kilowatts, piloté par un logiciel. En dépit de la masse à manipuler, les moteurs sont capable de réagir très finement, d'imprimer des mouvements de très faible amplitude, en mode continu ou répétitif, ou d'atteindre un nombre de tours par minute donné dans un temps imparti. L'interfaçage du SAG avec un logiciel de simulation est prêvu, par le truchement d'une carte EPIC. M. Fautrad, qui à déjà investi plus de 200 000 F dans le simulateur d'accélération gravitationnelle, vise le marché en pleine progression des parcs de loisirs, qui disposeront d'un mécanisme fiable procurant des sensations inédites. Les bureaux d'études désireux d'implémenter le mouvement à des démonstrateurs figurent parmis la clientèle potentielle de ce genre de produit. Renseignement auprès de Antoine Fautrad Tèl.: (01) 45 67 06 46 - fax.: (01) 47 34 07 14.